Thursday, February 18, 2010

I would define "The Day before Proenza Schouler" by Loïc Prigent as touching and reassuring.
Touching because of this bond that links this designer duet together I Lazaro Hernandez & Jack McCollough I for almost a decade now. A creative relationship of course made of their incredible symbiosis I that twins might be jealous of I conjugated to their common taste and sense of structure and architecture for the female style. An outstanding "organic complementary" that enables an idea from one to  be followed by an idea from the other, a gesture from one to be followed by a gesture from the other, always in the same direction until the last stitch.
Touching, because it emanates from their relationship an unconditional affection and mutual support no matter what.
Also affecting to me, Lazaro’s candor and underlying fragility. I note his connection with individuals that he caresses, he blesses, that he speaks gently, that he smiles at kindly.
Reassuring to see how demanding and perfectionists they are in every line, every pleat, every volume they carefully adjust with their finger tips till the podium moment. Each piece is the result of passion and attention almost an act of love. I do not see finished goods but simply pure, rare and accurate styles.
Reassuring, because for this little company, Proenza Schouler, models often work for free or only have pieces of the collection in return.
Reassuring because in an industry made of powerful fashion editors, buyers and financial issues leading the game, Lazaro & Jacks’ fashion desires and youth and freshness remain intact and pure, yet with this acute lucidity of this very special world rules.
And eventually, reassuring, because it seems to me that Lazaro & Jack are not cold blood persons, unlike Karl Lagerfeld who said he had "no qualms, I'm a professional killer…" in "The Day before Fendi". 


Je définirais "Le Jour d’Avant Proenza Schouler" de Loïc Prigent comme touchant et rassurant.
Touchant de part  le lien qui unit ce duo de créateurs I Lazaro Hernandez & Jack McCollough I depuis près d’une dizaine d’années. Un lien créatif fait de leur incroyable symbiose I que de vrais jumeaux pourraient jalouser I conjugué à un goût et un sens communs de la structure et de l’architecture de la silhouette féminine. Une "complémentarité organique" hors normes où une idée de l’un suit celle de l’autre, un geste de l’un suit celui de l’autre et toujours dans la même direction jusqu’au dernier point de couture.
Touchant, car il émane de leur relation une tendresse inconditionnelle et un soutient mutuel à toutes épreuves.
Touchant aussi pour moi, la candeur et la fragilité sous-jacente de Lazaro. Je remarque ce rapport à l’humain qu’il caresse, qu’il bénit, à qui il parle doucement, à qui il sourit.
Rassurant de part leur exigence et leur recherche du perfectionnisme dans chaque ligne, chaque pli, chaque volume qu’ils ajustent minutieusement de leurs mains jusqu’au podium. Chaque pièce est le résultat d’une passion et d’une attention toute particulière presque un acte d’amour. Je ne vois pas de produit fini mais simplement des pièces pures, rares et tellement justes.
Rassurant, car au sein de cette petite entreprise qu’est Proenza Schouler les mannequins défilent gracieusement ou en contre partie de pièces du défilé.
Rassurant, car dans une industrie où les rédactrices, les acheteurs et les enjeux financiers auront raison de tout, leurs envies de mode et leur fraîcheur demeurent intactes et pures, même avec cette lucidité aiguë des règles du jeu.
Et enfin, rassurant, car il me semble que Lazaro & Jack ne sont pas des "bêtes" à sang froid, à l’instar de Karl Lagerfeld qui dit n’avoir "aucun état d’âme, je suis un tueur professionnel ..." dans "Le Jour d’Avant Fendi".


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